mardi 26 août 2008

Prosélytes

Un soupçon d’intolérance, quelques tonnes de peurs.
Des fleuves de sang, l’absence de sens nourrissent les rancoeurs.
Profiteurs, la moisson de morts sera grande.
Un nouveau millénaire s’ouvre sur une plaie béante.

L’Homme chancelant se cherche et oubli sa mémoire.
L’homme tristement se ment sur les siècles d’histoire.
Connaissez-vous Darius le grand, les perses et leur savoir?
Sénèque, Spinoza et les pharaons noirs?

Le Mahabarata, Sun Tsu ou l’art de la guerre?
Oui? Et bien il est temps de cesser d’être fier.
Ici six milliards d’ères errent dans le chaos.
S’entre-tues pour quelques miettes d’un triste gâteau.

Et les ghettos s’étendent et le château s’émiette.
Pardon mais, prosélytes de tout poil je vous chie sur la tête.
Peut-être qu’après toutes ces pestes et toutes ces guerres,
Vous estimez que les êtres n’ont pas assez souffert?

Personnellement je dis mensonge et je pense le contraire.
Le Paradis il est ici et maintenant.
Et à se conduire comme des fous d’égoïstes,
C’est sûr, on va finir par le perdre.
2006